UN COUP DE TISON
1836 A la réquisition de Marie Ida GABRIEL L’an 836, le 24 juillet à dix heures du matin, par devant nous, Bourgmestre de la commune de Xhoris, canton de Ferrières, arrondissement de Huy, province de Liège, a comparu Marie Ida GABRIEL, ménagère, domiciliée en cette commune épouse de Léonard SAUVAGE, laquelle nous a fait la déclaration suivante : Que le vingt-trois juillet 1836, à quatre heures de l’après midi, ayant appris que Victoire SMAL, ménagère, épouse de Antoine DOZO, jeune, domiciliée en cette commune, s’était permise de battre un de mes enfants Martine SAUVAGE, âgée de 11 ans, avec ma fille Isabelle SAUVAGE. Ma fille s’est permise, malgré moi, d’aller demander à Victoire SMAL pourquoi elle avait battu sa sœur. Elle lui a répondu qu’il lui avait plu et elles se sont donné des invectives. La déclarante est courue près de sa fille pour la faire revenir à la maison, tandis que Antoine DOZO, étant apparu, a porté à la déclarante, un coup de tison ardent qu’il avait dans la main et dont elle a été atteinte à l’épaule gauche dont elle porte une blessure pas terrible, mais c’est bien prouvé, il y a tache rouche. Antoine DOZO lui a ensuite porté un coup de pierre dont elle a été atteinte. La déclarante indique pour témoins Guillaume Paul MARECHAL, journalier, âgé de 18 ans, Jean-Baptiste MARECHAL, journalier et cordonnier, âgé de 13 ans, tous deux demeurant à Oneux, commune de Comblain-au-Pont, canton de Nandrin, idem province, et Maria CLAMENT, ménagère, épouse de Jean Lambert HERMAN, demeurant à Xhoris. Texte retrouvé par A. MARECHAL – (Xhoris po v’rinde
chervice – n°73 – novembre 1978) |