Les chapelles

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La chapelle de Fanson

La chapelle de Fanson remonte au temps où les barons de Sélys-Fanson habitaient le château et est située à l'extrémité d'une des jolies allées carrossables bordées d'ormes qui rayonnaient autour de cette belle résidence. L'édicule est orienté vers le S-E; un chevet à trois pans, dont les latéraux montrent des oeils-de-boeuf obturés, termine cet élégant petit édifice en briques relevées de cordons et linteaux en calcaire. La façade, sous un joli linteau daté 1761, présente une belle grille en fer forgé, timbré de la croix aux cinq coquilles reproduisant les armes de Sélys. Le mobilier ancien a malheureusement disparu et ce sont des plâtres polychromés (Sacré-Coeur, deux saints militaires en costumes romain, angelots), qui l'ont remplacé. Quatre beaux tilleuls ombragent cette chapelle, l'un au moins d'entre eux est un arbre à clous; on manque de renseignements sur les propriétés curatives qu'on lui attribue (on sait que cette variété d'arbres-fétiches passe pour avoir la propriété de retenir captives les maladies que le patient ou son remplaçant vient y clouer, mais que celui qui aurait l'audace d'arracher ces clous serait accablé du mal.!!!!!!!!!!

La chapelle Sainte-Barbe

Le genre de construction confirme bien la date (1862) de l'inscription et une réparation est venue opportunément empêcher de choisir la façade en briques rehaussée de calcaire. L'autel qui en décore l'intérieur parait plus ancien et affecte les lignes du style Louis XIV. Une statue de St- Joseph moderne la patronne du lieu, statue moderne aussi. Sous la voûte en berceau, soigneusement blanchie à la chaux, on remarque huit trous ronds placés en croix et bouchés au mortier jaunâtre, avec, près de la base la croix, deux sortes de tenons.

A gauche de la chapelle, au bord opposé d'un chemin qui paraît ancien, se dresse le Tilleul des lognards au pied duquel un socle quadrangulaire en pierre calcaire supporte un crucifix en fonte, daté de 1767; le socle porte une inscription : DANIELHE RMAN 1771. Le Tilleul des Lognards, cet arbre magnifique s'inscrit clairement dans le paysage de Xhoris, où il servait de repère. Il doit son nom aux soudards de Logne que les paysans, exaspérés par leurs rapines et leurs exactions, pendaient à ses branches.

Il aurait donc plus de quatre siècles ! Outre son rôle de gibet, il avait celui, plus pacifique, d'arbre guérisseur. Une piécette de monnaie, glissée dans une fente de l'écorce. assurait la guérison des maux de dents. A. Nélissen a encore vu, après la deuxième guerre, des pièces qui apparaissaient. Aujourd'hui, on ne voit plus rien.



 

La chapelle Saint-Hubert

Chapelle dédiée à St Roch 1878 ; sous un plafond plat centré d'un ombilic en stuc, deux pilastres de maçonnerie supportent une table d'autel en pierre; des statues de St Hubert de St Donat encadrent celle de St Roch; un jésus-enfant sur le côté droit et quelques images murales complètent l'ensemble. Les murs latéraux contiennent deux niches à plein cintre, mais elles sont vides.

La chapelle Saint-Roch

La chapelle St Roch, s'érige à l'altitude de 346 mètres, le long de l'ancienne Voie de Liège; elle porte aussi le nom de Chapelle des Pélerins; son chevet est orienté au N-W; trois vigoureux tilleuls l'ombragent et l'un d'eux sert d'appui à un antique crucifix de fonte sur croix de bois. C'était, au milieu de fagnes aujourd'hui partiellement boisées, l'étape classique des pélerins se rendant à Bernardfagne. C'est un édifice fort simple, reconstruction au siècle passé d'une chapelle beaucoup plus ancienne; une façade en briques complète l'ensemble en moellons gréseux avec linteau calcaire et toiture d'ardoises à double versant. Le mobilier a disparu, mis en sécurité au petit séminaire tout proche.

La chapelle Sainte Odile

A l'endroit appelé Mont, à l'extrémité ouest du village de Xhoris, se trouve la Chapelle de Sainte Odile (alt. 250m) qui est encore de nos jours un lieu de pélérinage fréquenté par les gens atteints de maladies d'yeux. L'édifice est moderne et fort simple un petit bâtiment en moëllons calcaire avec parements en pieres de taille, couvert d'un toit à double versant fait de herbis ou ardoises grossières ; la façade est surmontée d'une croix en fer. Aux côtés de l'entrée se dressent deux monolithes : à gauche un bloc de poudingue burnotien rouge affectant une forme grossièement cylindrique; à droite, un socle quadrangulaire à troncatures, rappelant une base de colone ogivale et représentant des traces de tailles, sinon d'inscription. A l'intérieur, un autel rustique porte une vierge en bois dont un ample vêtement de velours rouge dissimule les formes. A droite, une grand statue moderne de Sainte Odile; aux côtés deux angelots porteurs de vases; sous la Vierge, un crucifix en bois noir comme on en voit encore sur les âtres ardennais.

 

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